Chers amis du Noratlas,

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Le mot du trésorier

Les compagnies d’assurance sont depuis l’an dernier particulièrement frileuses quant aux gros avions de collection. En transparence de l’augmentation des tarifs nous voyons une volonté de nous abandonner. Notre prime d’assurance pour 2020 s’est vue presque triplée par rapport à 2019. Pour 2021 une nouvelle augmentation substantielle se profile. Le pire dans tout ceci, c’est que l’avion vole beaucoup moins :
107 heures de vol en 2018, contre 88 en 2019 et plus que 52 en 2020.
La part du coût de l’assurance dans l’exploitation de l’avion prend le pas de façon très significative sur le coût du carburant. Lequel était un bel indicateur de résultat.
En 2018 la part d’assurance dans le coût de l’heure de vol n’était que de 120 euros/HdV,
en 2019 de 168 euros/HdV et
pour 2020 nous atteignons un coût prohibitif de 736 euros/HdV.
Nos indicateurs ne sont plus les mêmes. Et comme les difficultés n’arrivent jamais seules, nous avons perdu certaines subventions, car vous comprenez : « un avion ce n’est pas écolo ».
Néanmoins le responsable majeur de cette situation est la COVID 19. Par sa faute nous avons vécu l’annulation de toute manifestation aéronautique publique, et seules les missions de parachutisme militaire nous ont permis de faire face à nos charges financières.